Les lignes de Nazca : théories et découvertes

Les lignes de Nazca se trouvent dans le désert de Nazca, un haut plateau sec qui s’étend entre les villes de Nazca et Palpa sur la pampa, un grand plateau du sud du Pérou. Les lignes Nazca sont les géoglyphes le plus exceptionnel de la planète.

Théories autour de ces lignes

Pourquoi les anciens de Nazca produisaient des géoglyphes sophistiqués si grands que personne ne pourrait les voir sans s’élever dans les airs ? Cette question a déconcerté les scientifiques. Différentes théories ont été proposées concernant les inspirations et les approches qui sous-tendent la construction des lignes. On a attribué aux lignes de Nazca de nombreux objectifs : dieux anciens, pistes d’atterrissage, calendriers célestes, outils d’astronomie, cartes des eaux souterraines, etc. D’autres théories, plus récentes, font état de lignes jouant le rôle d’une carte de l’Empire Tihuanaco.

Découverte des lignes Nazca

Les lignes de Nazca n’ont pas été identifiées avant les années 1920 par des avions commerciaux. Quelques-uns des voyageurs ont rapporté avoir vu des images sur la surface désertique, non sans étonnement. Certains ont fait remarquer qu’elles ressemblaient à des pistes d’atterrissage d’avion. Même après ça, elles sont restées cachées pendant encore un an. Paul Kosok, un chercheur américain, a été le premier à s’investir longuement dans la recherche consacrée à ces lignes. En 1940, il a demandé au Pérou de s’occuper de cette question. Bien qu’il ait commencé son travail pour examiner si ces lignes appartenaient à un système d’arrosage, il comprit très vite que cela avait à voir avec le soleil, puisque l’astre se couchait précisément à la fin de ces longues lignes pendant le solstice.

Maria Reiche

Maria Reiche était une mathématicienne et archéologue allemande connue pour ses travaux de recherche sur les lignes de Nazca. Kosok et Reiche pendaient que les lignes étaient destinées à indiquer l’emplacement ou le soleil et les corps célestes se levaient ou se couchaient. La maison de Maria Reiche, dans la ville voisine de San Pedro, aujourd’hui également musée, est remplie d’éléments constitutifs de ces travaux : cartes, images, appareil photo électronique et croquis dessinés à la main.

M. Paul Kosok

Paul Kosok a été professeur à l’Université de Long Island (New York), aux États-Unis, dans les années 1930. Depuis le début des années 1940, cet historien a réalisé des recherches approfondies sur le terrain sur les anciennes opérations d’arrosage dans les vallées des sanctuaires du Pérou en bord de mer. Son objectif était de cartographier les anciens systèmes de canaux, de reconstruire les emplacements optimaux des cultures précolombiennes et d’étudier la relation entre l’arrosage et les modes de colonisation. Dans une discussion où Kosok a détaillé son point de vue sur les lignes Nazca, Maria Reiche lui a servi de traductrice, parlant couramment l’espagnol. Plus tard, cette dernière consacrera tout son temps à la recherche des vérités derrière les lignes de Nazca et leur conservation. M. Kosok a poursuivi ses recherches sur les lignes jusqu’en 1959, année de son décès. Puis sa tâche fut poursuivie par Reiche.

Certaines lignes sont des figures d’animaux, d’oiseaux ou d’humains, d’autres sont simplement des lignes qui constituent des formes géométriques.